Le métier de travel planner fait toujours autant rêver : organiser des voyages, accompagner des clients vers des expériences uniques, personnaliser chaque séjour au millimètre pour satisfaire les moindres envies d’évasion… Mais soyons clairs : si tu cherches des informations sur le “salaire” d’un travel planner, tu as bien fait de cliquer sur cet article car il est primordial de t’expliquer pourquoi ce terme n’est pas tout à fait adapté ici.
Eh oui, quand tu choisis de devenir travel planner, tu bascules dans un monde où c’est toi qui fais ton salaire, et c’est très différent ! On laisse donc tomber l’idée du salaire fixe pour adopter celle de la rémunération d’indépendant. Pas de montant prédéfini qui tombe, mais une rétribution qui fluctue avec ton activité, tes projets, tes clients, tes missions… Bref, c’est un peu comme si tu construisais ton « salaire » au fil de tes réussites et de tes ventes. Ça demande un peu d’expérience, mais crois-moi, c’est aussi ultra-gratifiant !
Alors oui, je sais, cette histoire de « rémunération flexible », c’est le genre de truc qui excite autant que ça fait peur. Mais moin j’aime dire aux apprenants qui se lancent dans ma formation pour devenir travel planner indépendant que c’est une sacrée opportunité.
Ce que je m’apprête à te partager dans cet article va peut-être secouer certaines de tes certitudes. Mais c’est la pure vérité d’une pro qui a traversé les mêmes doutes que toi avant de réussir à développer une activité florissante et épanouissante.
Alors, es-tu prêt à envisager l’idée de lâcher la régularité d’un salaire pour le frisson de la rémunération à ta mesure ?
Rémunération vs. salaire : bien comprendre la différence
Pour commencer, si tu as déjà l’idée de devenir travel planner en tête, il faut clarifier un point essentiel : ici, on parle de rémunération, et non de salaire fixe. C’est une distinction clé, car quand tu te lances en indépendant, tes revenus vont directement dépendre de ta charge de travail, de ton nombre de clients, et surtout de ta capacité à proposer des services qui se vendent. Oui, ça change la donne par rapport à un modèle salarié, où chaque mois se ressemble financièrement, quoi qu’il arrive.
La rémunération d’un indépendant
Si tu penses te lancer en tant que travel planner indépendant, tu dois donc bien prendre en compte que ta rémunération va évoluer selon les missions que tu décroches et les services que tu proposes. Un mois, tu peux organiser plusieurs longs séjours de rêve pour des clients prêts à investir dans un séjour unique, et donc voir tes revenus grimper en flèche. Le mois suivant, il se peut que les demandes soient plus calmes et que ta rémunération en pâtisse. Mais c’est aussi ça la beauté du modèle : c’est flexible, c’est dynamique, et chaque mois peut t’amener de nouvelles opportunités à saisir.
Si on compare avec le modèle salarié, le salaire est un montant fixe et prédéfini, indépendamment des efforts fournis (sauf cas exceptionnels de primes, bien sûr). En indépendant, ta rémunération est directement connectée à l’énergie que tu mets dans ton activité, aux services que tu crées et aux clients que tu séduis. En bref, tu deviens le maître de ton propre portefeuille.
Les multiples sources de revenus d’un travel planner
Le métier de travel planner, si bien préparé, t’offre le luxe de pouvoir diversifier tes revenus. Concrètement, voici comment ça peut se présenter :
- 1 Les missions ponctuelles : Tu peux facturer un client pour l’organisation complète d’un voyage sur mesure. C’est souvent ce que recherchent les voyageurs qui veulent un service unique sans devoir tout gérer eux-mêmes. Ces missions peuvent être lucratives, mais elles demandent aussi du temps, de l’organisation, et un contact client au top.
Si on compare avec le modèle salarié, le salaire est un montant fixe et prédéfini, indépendamment des efforts fournis (sauf cas exceptionnels de primes, bien sûr). En indépendant, ta rémunération est directement connectée à l’énergie que tu mets dans ton activité, aux services que tu crées et aux clients que tu séduis. En bref, tu deviens le maître de ton propre portefeuille.
- 2 Les offres thématiques : Tu peux choisir de créer des forfaits pour des types de voyages spécifiques (par exemple, un forfait « Circuit Trek en France » ou un « Séjour luxe dans les Cyclades »). Ces forfaits te permettent de structurer ton offre tout en garantissant des tarifs clairs pour tes clients, qui savent à quoi s’attendre niveau prix. Ce modèle est apprécié car il facilite la gestion, pour toi comme pour ton client.
- 3 L’affiliation : Selon tes accords, tu peux aussi recevoir des commissions de la part de partenaires proposant des services complémentaires, de prestataires locaux, d’hébergements, ou d’activités spécifiques que tu recommandes dans tes itinéraires. Attention à bien gérer cela de façon transparente pour maintenir la confiance avec tes clients, mais c’est un excellent moyen d’augmenter tes revenus sans charge de travail supplémentaire.
Mais attention, tout cela ne fonctionne que si tu fais en sorte de fixer des prix justes. Et pour cela il faut évidemment que tu aies réfléchi à un modèle écomique et un business plan cohérents avec ta situation et envies.
Diversification : l’atout stratégique du travel planner
L’autre point fort du métier de travel planner, c’est la possibilité de te diversifier. En plus des voyages sur mesure, tu peux offrir des services comme :
- L’organisation de voyages de groupe : idéal pour les entreprises ou associations qui souhaitent des séjours clés en main.
- L’accompagnement personnalisé pour ceux qui veulent découvrir des régions de manière plus authentique et intime, avec des conseils d’expert.
- Les circuits spécialisés (trek, gastronomie, visites culturelles) qui te permettent de te démarquer et de créer une niche en proposant des services très spécialisés.
- Les produits digitaux : s’ils répondent à un réel besoin de ta cible, ils sont idéaux pour générer du chiffre d’affaires décorrélé de ton temps.
Ainsi, ton activité de travel planner devient non seulement une entreprise de création de séjours, mais aussi une vraie palette de services que tu adaptes en fonction de la demande et de tes clients. Avec une stratégie de diversification bien pensée, tu peux équilibrer tes revenus et fidéliser une clientèle qui reviendra pour tester tes nouvelles offres.
Attention cependant à bien maîtriser ta comptabilité. Se diversifier c’est bien, mais certains travel planners, en voulant proposer beaucoup de choses, oublient de calculer combien cela leur coûte vraiment et à quel point ça impacte positivement ou négativement leur trésorerie. Donc pour te lancer et démarrer une activité vraiment rémunératrice pense à te former sur tous les aspects du métier d’entrepreneur, et pas juste celles de ton futur cœur de métier.
Tu l’auras compris, l’idée du « salaire » pour un travel planner telle qu’on l’entend au quotidien, on oublie ! Ici, on parle d’une rémunération que tu crées, que tu fais évoluer, et que tu optimises avec le temps. C’est ce côté entrepreneurial qui fait toute la différence, et qui peut transformer ta passion du voyage et ton appétence pour l’organisation en une activité épanouissante et rémunératrice.
Choisir son modèle économique pour devenir travel planner
Devenir travel planner, ça peut vouloir dire se lancer à fond, ou opter pour une transition plus douce en cumulant le salariat avec le lancement de ton activité de travel planner. On va ici voir ensemble comment choisir le modèle économique qui te convient vraiment, que ce soit pour une indépendance totale ou pour une solution hybride, à mi-chemin entre sécurité et aventure entrepreneuriale.
Cumuler salariat et activité de travel planner : une sécurité pour démarrer
Eh oui, tout le monde n’est pas prêt à lâcher un salaire fixe du jour au lendemain pour se jeter dans le grand bain et c’est tout à fait compréhensible. La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de combiner les deux ! En conservant un poste salarié et en développant ton activité de travel planner en parallèle, tu peux tester, apprendre et bâtir une base de clients tout en bénéficiant d’un revenu stable. C’est l’idéal si tu veux éviter le stress financier des débuts ou si tu préfères avancer à ton rythme.
P.S. de ta future formatrice préférée : ignore les voix qui te conseillent de « tout plaquer » ou de prendre un gros prêt pour lancer ton activité de travel planner.
Oui, la passion pour le voyage et l’envie de créer des expériences inoubliables pour tes clients peuvent être de puissants moteurs, mais se lancer en partant avec une grosse pression financière, c’est s’assurer des nuits blanches et beaucoup d’inquiétude.
Se lancer progressivement, en conservant une sécurité salariale par exemple, permet de tester ton activité, d’apprendre sans pression et de voir ce qui fonctionne pour toi et tes clients. C’est un luxe à ne pas négliger ! Cette sécurité peut être un vrai atout pour ajuster ton offre, développer ton réseau, et renforcer tes compétences, sans avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Alors, avance à ton rythme, sans stress financier inutile. Garde à l’esprit qu’une entreprise stable se construit mieux dans la sérénité que dans l’urgence.
Comment ça marche légalement et financièrement ?
Pour combiner ton emploi actuel avec ton activité de travel planner, il te faut un statut adapté pour ton activité indépendante. En général, la micro-entreprise est le choix privilégié pour ceux qui commencent doucement : c’est simple à créer, les formalités sont réduites, et la gestion des charges est plus souple.
Mais attention, il y a quelques règles à connaître :
- Si tu es salarié dans le secteur du tourisme ou si ton contrat contient une clause d’exclusivité, tu pourrais être limité dans les services que tu proposes. Renseigne-toi auprès de ton employeur ou consulte un juriste pour éviter les pièges avant de te lancer.
- Les cotisations sociales de ton activité de travel planner viennent s’ajouter à celles de ton emploi salarié. Assure-toi de bien calculer ton budget pour éviter les mauvaises surprises en fin d’année.
Passer à l’indépendance totale : choisir le bon statut juridique pour se lancer
Si tu souhaites passer à 100 % dans l’aventure travel planner en tant qu’indépendant, alors va falloir que tu choisisses le statut juridique qui va encadrer ton activité. En fonction de tes objectifs de revenus et de la vision que tu as pour ton entreprise, différents statuts s’offrent à toi. Voici un rapide tour d’horizon des options qui te permettront de bien cadrer ton activité et de sécuriser ton revenu.
La micro-entreprise
La micro-entreprise est souvent le statut le plus simple pour démarrer. Parfait si tu veux tester ton activité et que tu prévois un chiffre d’affaires raisonnable. Pas de gros frais de gestion, mais attention : si ton entreprise décolle et que tu dépasses le plafond de revenus autorisé, il te faudra passer à un autre statut.
L’EURL : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
L’EURL est l’option parfaite si tu veux protéger ton patrimoine personnel et éviter d’engager tes biens en cas de soucis financiers. Ici, tu te verses un “salaire” qui dépend des revenus de ton activité, mais ce n’est pas encore la même régularité qu’un contrat de travail classique. Ce statut est particulièrement adapté aux travel planners qui visent un chiffre d’affaires significatif dès le départ, avec une vision d’entreprise bien établie.
La SASU : Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle
La SASU est le statut idéal pour les travel planners qui cherchent de la flexibilité, notamment en matière de rémunération. Avec la SASU, tu peux choisir de te rémunérer via des dividendes, ce qui peut être fiscalement avantageux si tes revenus sont importants. Ce statut te permet aussi de basculer vers une entreprise de plus grande envergure, par exemple si tu souhaites recruter ou développer tes offres.
Et si ce que tu viens de lire ressemble plutôt à un vrai charabia, je te conseille fortement de te procurer mon worbook « Choisir ton statut ». Que tu souhaites cumuler entrepreneuriat et salariat ou passer à 100% sur ton projet d’entreprise, tu y trouveras toutes les informations expliquée simplemet à vérifier et à valider avant de te créer ton entreprise. Je t’en dis plus juste après !
Le workbook que tu vas adorer pour enfin tout comprendre
Si tu es arrivé jusqu’ici c’est parce qu’a priori même si le métier de travel planner indépendant n’assure pas un salaire précis mensuel, tu es quand même tenté par l’aventure (et tu m’en vois ravie !!).
J’espère t’avoir montré que la transition vers ce métier n’est pas juste un changement de carrière : c’est une véritable aventure qui te permettra de combiner indépendance, passion pour le voyage et création d’expériences uniques pour tes futurs clients. Donc même si ça peut sembler impressionnant de quitter la stabilité d’un salaire fixe, garde en tête que la flexibilité du métier d’indépendant a ses avantages : tu choisis ton rythme, tes projets, et tu peux même combiner d’autres activités pour trouver ton équilibre.
Mais attention, avant de te lancer, il est essentiel de bien choisir ton modèle économique en fonction de ton profil, de tes ambitions et de ta tolérance au risque. Je vois encore trop de travel planner se lancer sans véritable formation ou préparation, et ce manque d’anticipation les amène parfois à se retrouver dans des situations très inconfortables, crois-moi…
C’est pour cela que j’ai créé le workbook « Choisir ton statut », pour que tu aies toutes les informations, ressources et outils pratiques pour t’accompagner dans cette décision clé, en t’aidant à comprendre ce que chaque statut implique, que tu sois salarié ou prêt à te lancer à 100 % dans l’entrepreneuriat.
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